Fort de la Galline Port-Vendres (66)
“Les Veilleurs de ruines”
Dans une bâtisse en ruine, des personnages silencieux émergent du bois flotté, telles des âmes en errance.
Debout ou assis, ils habitent le vide, veillent le lieu, dialoguent avec les murs couverts de cicatrices.
Ils incarnent la mémoire, la perte, la résilience.
Montauban (82)
" Échoués "
Cette installation s’inscrit dans une démarche engagée. Elle porte un message d’alerte contre la pollution marine et dénonce l’impact de l’activité humaine sur la nature et sur notre humanité.
Toulouse (31)
“Le silence des armes”
Cette installation interroge la tension entre guerre, paix et espérance. À travers des personnages de bois flotté, l’œuvre met en lumière la fragilité humaine confrontée à la violence, mais aussi la capacité de l’art à transformer la brutalité en symbole de paix. Elle affirme que la beauté et la poésie peuvent être des réponses plus fortes que les armes, et invite à envisager l’art comme un espace de résistance et d’espérance. "Le silence des armes" propose d’imaginer un monde où l’art n’est plus simple témoin, mais véritable acteur de paix.
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Banyuls-sur-mer (66)
“La chair des autres”
Ces personnages révèlent une tension intérieure propre à l’humain.la violence sourde que nous infligeons à ceux qui nous ressemblent et que nous refusons de voir. Elle ne met pas en scène une guerre éclatante, mais l’indifférence quotidienne,celle qui permet de blesser sans regarder. Des silhouettes figées, faites de bois et de vide, exposent cette brutalité silencieuse. Sous la poésie fragile du bois flotté transparaît une plaie ouverte. L’œuvre invite à sentir la douleur de l’autre comme étant la nôtre, à briser la passivité du regard.
Cerbère incendie 2023 ( 66)
“Les survivants de l'apocalypse”
Ces étranges créatures nous témoignent l'effrayante réalité de ce monde irresponsable et désinvolte.
This is the end beautiful friend this is the end, my only friend, the end.
Les Doors.
Forêt de Bruniquel (82)
“Présences dans les bois”
Photographie Felix Bender
Dans la forêt de Bruniquel, des personnages émergent du sous-bois, tels des fragments d’humanité oubliés.
Ils portent en eux les stigmates du temps, des fleuves, de l’abandon.
Présences fragiles et silencieuses, ils se tiennent là, entre apparition et effacement, comme si la nature elle-même les avait façonnés.
Ils n’imposent rien, mais interrogent ; ils ouvrent un espace de questionnement poétique.
Banyuls-sur-mer (66)
“Le lecteur”
Mes sculptures racontent des fragments d’humanité à travers des éléments que la mer a façonnés. Je ne transforme pas le bois je le laisse me guider. Le Lecteur, c’est l’image d’un moment de paix intérieure, dans un monde qui bruisse de mouvements.
Photographie Sébastien Martre Rosa
Cerbère tunnel urbain (66)
“Passagers clandestins”
Dans ce tunnel saturé de graffitis, au cœur du passage souterrain de Cerbère entre terre et mer, entre France et Catalogne apparaissent des personnages silencieux.
Sans revendication ni ostentation, ils observent.
Ou peut-être entendent-ils les colères gravées dans les murs.
Figures d’exil, de passage, de frontière, ils incarnent l’errance, la mémoire et la migration.
Génébrières (82)
“Tous seuls ensemble”
Des personnages fantomatiques, figés dans des postures d’isolement, composent une scène silencieuse. Tous se tiennent à distance les uns des autres, regardant ailleurs, hors du champ collectif, comme s’ils ne partageaient plus ni le temps ni l’espace.
Chacun semble absorbé dans son propre monde : un regard dans un miroir, un écran, un cri vers le ciel. Aucun lien ne les unit, aucun échange ne circule.
Au sol, des téléphones portables, enfermés sous verre ou figés dans la résine, deviennent les reliques d’un dialogue disparu.
Cette installation interroge l’hyperindividualisme contemporain dans un monde saturé de connexions, comment expliquer cette solitude partagée ?
Pourquoi, alors que nous sommes tous connectés, sommes-nous parfois…tous seuls ensemble ?
Cerbère (66) Plage de Peyrefite
“Échoués”
Des êtres de bois, habités de silence,
échoués entre mer et terre.
Vestiges humains, debout malgré tout,
porteurs d’un souffle oublié.
Montclar-de-Quercy (82)
“Les Tournesols“
Une beauté sans poison
Hommage à ceux qui cultivent sans empoisonner.
Galerie (sans titre)
Photographie Laurent Llobet
